Renouée du Japon

La Municipalité de Mille-Isles a besoin de votre aide pour combattre la renouée du Japon. Cette plante extrêmement envahissante menace nos milieux humides et les infrastructures souterraines telles que le champ d’épuration. Cette véritable peste végétale à l’allure de bambou fait partie des 100 pires espèces incommodantes au monde. Un segment aussi petit qu’un centimètre (1 cm) peut générer un nouveau plant et sa superficie augmente de 29 % chaque année. Il est facile d’imaginer l’ampleur qu’elle peut prendre !

Aidez-nous à contrôler sa propagation en déclarant sa présence sur le territoire de Mille-Isles à l’adresse suivante : gtherrien@mille-isles.ca

Voici de l’information utile afin de reconnaître et contrer la renouée du Japon.

Comment l’identifier ?

La renouée du Japon possède de longues tiges creuses qui ressemblent beaucoup à celles du bambou. Elle se répand sous forme de buisson dense, elle a des feuilles en alternance et un rameau en zigzag. À la fin juillet, ses colonies forment de petites fleurs blanches rassemblées en grappes.

 

 

 

 

 

 

Quoi faire ?

Quelques méthodes existent pour contrôler les colonies de la renouée du Japon. Le choix du procédé dépendra de plusieurs facteurs relatifs aux caractéristiques de la colonie et de l’environnement dans lequel elle se développe.

Toutefois, la méthode la plus utilisée est le procédé mécanique qui consiste à :

  1. Couper les tiges au ras du sol avec un sécateur ou un élagueur ;
  2. Mettre les résidus de coupe dans des sacs étanches qui seront laissés au site d’enfouissement. Il ne faut absolument pas mettre la renouée du Japon au compost ou encore à l’orée de la forêt, car elle reprendra vie ;
  3. Installer une géomembrane sur la superficie envahie. Il est important de mettre des pierres lourdes ou des troncs d’arbre tout le tour de la membrane afin d’empêcher la plante de ressortir par les côtés. Cette étape est cruciale, le but est d’étouffer la plante et son système racinaire. Il sera important de garder un œil sur l’évolution de l’éradication ;
  4. Il est fort probable qu’une coupe des nouvelles pousses autour de la bâche soit nécessaire à tous les mois ;
  5. Prévoir une plantation d’espèces indigènes aux endroits où vous l’avez contrôlée pour vous assurer qu’elle ne repousse pas.

Comment réduire sa prolifération ?

Parce que son éradication est extrêmement difficile, voici quelques conseils à suivre :

  • Évitez de la cultiver ;
  • Évitez de la tondre, car les résidus de tonte favoriseront sa dispersion ;
  • N’essayez pas de l’arracher: ses rhizomes sont très profonds et vous risquez d’oublier des fragments dans le sol ;
  • Informez les gens qui vous entourent de la présence de la renouée du Japon.

Enjeux environnementaux et économiques

En s’appropriant tout l’espace et en menaçant la survie des autres espèces par la libération de toxines dans le sol, la renouée Japonaise limite la diversité biologique et attaque l’intégrité et l’équilibre des écosystèmes.

Elle a un impact néfaste sur l’environnement, entre autres sur les milieux humides. Si cette plante se retrouve sur une bande riveraine, l’érosion des rives par l’eau pourrait transporter des segments de la plante et la propager sur toutes les rives du lac.

De plus, cette plante peut causer des dommages importants aux infrastructures telles que le champ d’épuration ou à la fondation d’une maison. Ses racines féroces deviennent aussi grosses qu’une pièce de monnaie et s’infiltrent jusqu’à sept mètres (7 m) du plan initial.