La Municipalité de Mille-Isles a besoin de votre aide pour combattre les espèces exotiques envahissantes. Aidez-nous à contrôler la propagation de ces espèces en déclarant leur présence sur le territoire au 450-438-2958, poste 2602 ou par courriel au gtherrien@mille-isles.ca.
Signalez la présence de toutes espèces exotiques envahissantes sur l’outil Sentinelle du ministère de l’Environnement à l’adresse suivante : https://www.pub.enviroweb.gouv.qc.ca/scc/observation/carteobservations.
Les interventions sur les espèces exotiques envahissantes en milieux humides ou hydriques peuvent être assujetties à des autorisations du Ministère (MELCC) et/ou de la Municipalité. Contactez-nous et/ou le bureau régional du ministère avant d’intervenir dans ces milieux.
En savoir plus sur la Renouée du Japon
Comment l’identifier ?
Quoi faire ?
Quelques méthodes existent pour contrôler les colonies de la renouée du Japon. Le choix du procédé dépendra de plusieurs facteurs relatifs aux caractéristiques de la colonie et de l’environnement dans lequel elle se développe.
Toutefois, la méthode la plus utilisée est le procédé mécanique qui consiste à :
- Couper les tiges au ras du sol avec un sécateur ou un élagueur ;
- Mettre les résidus de coupe dans des sacs étanches qui seront laissés au site d’enfouissement. Il ne faut absolument pas mettre la renouée du Japon au compost ou encore à l’orée de la forêt, car elle reprendra vie ;
- Installer une géomembrane sur la superficie envahie. Il est important de mettre des pierres lourdes ou des troncs d’arbre tout le tour de la membrane afin d’empêcher la plante de ressortir par les côtés. Cette étape est cruciale, le but est d’étouffer la plante et son système racinaire. Il sera important de garder un œil sur l’évolution de l’éradication ;
- Il est fort probable qu’une coupe des nouvelles pousses autour de la bâche soit nécessaire à tous les mois ;
- Prévoir une plantation d’espèces indigènes aux endroits où vous l’avez contrôlée pour vous assurer qu’elle ne repousse pas.
Comment réduire sa prolifération ?
Parce que son éradication est extrêmement difficile, voici quelques conseils à suivre :
- Évitez de la cultiver ;
- Évitez de la tondre, car les résidus de tonte favoriseront sa dispersion ;
- N’essayez pas de l’arracher: ses rhizomes sont très profonds et vous risquez d’oublier des fragments dans le sol ;
- Informez les gens qui vous entourent de la présence de la renouée du Japon.
Enjeux environnementaux et économiques
En s’appropriant tout l’espace et en menaçant la survie des autres espèces par la libération de toxines dans le sol, la renouée Japonaise limite la diversité biologique et attaque l’intégrité et l’équilibre des écosystèmes.
Elle a un impact néfaste sur l’environnement, entre autres sur les milieux humides. Si cette plante se retrouve sur une bande riveraine, l’érosion des rives par l’eau pourrait transporter des segments de la plante et la propager sur toutes les rives du lac.
De plus, cette plante peut causer des dommages importants aux infrastructures telles que le champ d’épuration ou à la fondation d’une maison. Ses racines féroces deviennent aussi grosses qu’une pièce de monnaie et s’infiltrent jusqu’à sept mètres (7 m) du plan initial.
En savoir plus sur le Roseau commun (phragmites)
Comment l’identifier ?
Le roseau commun nuit à la croissance des autres espèces végétales, ce qui fait que les milieux envahis ont une très faible diversité d’espèces. Il peut également modifier la structure du sol, l’hydrologie et la diversité animale dans les territoires envahis.
Cette plante a besoin d’une bonne luminosité pour croître. Elle colonise une grande variété de sols et préfère les endroits humides ou très humides comme les abords de cours d’eau ou de lacs, les fossés, les marais et les prairies humides.
Les tiges du roseau commun sont rigides et de couleur gris-vert, jaune pâle ou beige. Elles mesurent de 1,5 à 2,5 mètres. Ses fleurs sont en forme de plumeau avec plusieurs branches dorées ou pourpres et deviennent grisâtres à l’automne. Elles persistent tout l’hiver. Attention : le roseau commun est similaire à certaines espèces indigènes comme le roseau d’Amérique, l’alpiste roseau ou les miscanthus. Référez-vous au site Web du ministère de l’Environnement pour plus de détails : https://www.environnement.gouv.qc.ca/biodiversite/especes-exotiques-envahissantes/roseau-commun/index.htm
Source : MELCC
Comment réduire sa propagation ?
Le roseau commun est très difficile à éliminer. L’idéal est de commencer la lutte dès l’apparition des colonies et de poursuivre les travaux sur plusieurs années.
- Évitez de le semer, de le planter, de la multiplier ou de le transporter.
- Apprenez à la reconnaître afin de ne pas le confondre avec le roseau indigène.
- Signalez sa présence à l’aide de l’outil Sentinelle.
- Ensemencez ou plantez des espèces végétales compétitives qui recouvriront rapidement le sol et qui feront de l’ombrage.
- Évitez de le disperser lors du déplacement de machinerie souillée et du transport de terre. Évitez d’utiliser cette terre.
- Jetez les résidus de roseau commun aux ordures. Ne les laissez pas dans la nature et ne les déposez pas dans le compost.
Comment lutter contre le Roseau commun?
- Les plants peuvent être extraits en creusant le sol.
- La coupe des tiges peut être effectuée aux deux à trois semaines pendant l’été afin de stimuler la production de nouvelles tiges et de diminuer la vigueur des colonies.
- Le bâchage permet d’empêcher la croissance de la plante et d’entraîner sa mort. Pour utiliser cette technique, utilisez une toile géotextile ou géomembrane de qualité. Fauchez les plants au sol et déposez les toiles de manière à couvrir l’ensemble de la colonie. Déposez des poids afin de maintenir les toiles en place et inspectez régulièrement les toiles.
- Maintenez les toiles en place au moins 2 ans et plantez ensuite des arbustes à croissance rapide.